J'analyse les structures invisibles qui façonnent les décisions des joueurs et la performance des opérateurs.
Depuis huit ans, je décortique les mécaniques du iGaming : comment la réglementation modifie les parcours joueurs, pourquoi certaines frictions UX améliorent la rétention, et où les opérateurs perdent de la valeur sans le voir.
Mon travail se concentre sur les écarts entre intention stratégique et comportement réel, entre conformité affichée et risque structurel.
Je ne pars jamais d'une hypothèse isolée. Quand j'analyse un casino en ligne, je commence par cartographier le parcours d'inscription complet : combien de champs KYC, à quel moment apparaît la vérification, quel délai avant le premier retrait. Ces micro-décisions UX révèlent la stratégie opérateur bien plus que n'importe quel deck marketing.
J'ai appris à lire les patterns de comportement joueur en croisant données quantitatives et observation qualitative. Un taux d'abandon élevé au moment du dépôt peut signaler une friction technique, mais aussi un manque de confiance lié à l'absence de licence visible. La différence change tout.
Mon approche repose sur la comparaison systématique entre juridictions. Les mêmes mécaniques de slot produisent des résultats différents en Suède et en Allemagne, non pas à cause du RTP, mais à cause des limites de mise et des temps de spin imposés par la régulation. C'est cette granularité qui m'intéresse.
J'évalue les écarts entre obligations légales et implémentations réelles. Je travaille sur l'impact opérationnel des nouvelles régulations : délais KYC, affichage RTP, limites de dépôt, timeouts obligatoires.
Je mesure l'impact UX des points de friction intentionnels ou accidentels. Certains ralentissements protègent, d'autres font fuir. Je distingue les deux à travers l'analyse des parcours utilisateurs multi-étapes.
Je documente les motivations et les déclencheurs de décision. Pourquoi un joueur choisit un bonus de 50% plutôt que 100%, comment les wagers influencent la session length, quels signaux de confiance comptent vraiment lors du premier dépôt.
J'analyse la volatilité perçue versus réelle, les structures RTP par segment de joueurs, et comment les éditeurs ajustent leurs jeux selon les marchés régulés. Les mathématiques ne mentent jamais, mais le design peut tromper.
Je scrute les délais, les méthodes proposées, et les politiques de vérification. Un retrait immédiat n'est jamais vraiment immédiat. Je documente ce qui se passe entre le clic et le virement bancaire.
Je compare les positionnements stratégiques à travers l'Europe. Pourquoi certains opérateurs misent sur la vitesse, d'autres sur la gamification. Qu'est-ce qui fonctionne dans les marchés matures versus émergents.
Les marchés les plus régulés ne sont pas nécessairement ceux où les joueurs se sentent le moins protégés. J'ai constaté que la transparence imposée par la régulation allemande — affichage obligatoire du RTP, limites de mise strictes, session reminders — crée une friction qui, contre-intuitivement, renforce la confiance à long terme.
En comparaison, certains marchés offshore techniquement plus fluides génèrent plus d'anxiété chez les joueurs au moment du retrait. L'absence de contrainte visible devient un signal d'opacité. C'est un paradoxe que beaucoup d'opérateurs n'ont pas encore compris : la friction bien calibrée peut devenir un avantage concurrentiel.
Mon hypothèse actuelle : les prochaines années verront émerger une segmentation entre opérateurs qui utilisent la conformité comme signal de qualité, et ceux qui la traitent comme un coût à minimiser. Les premiers construiront de la valeur à long terme. Les seconds perdront leurs joueurs les plus rentables.
J'ai commencé comme analyste produit chez un agrégateur de slots. Mon rôle était de comparer les performances des jeux selon les marchés. J'ai vite compris que les mathématiques du jeu ne suffisaient pas : le contexte réglementaire changeait tout.
J'ai rejoint un cabinet de conseil en régulation iGaming. Trois ans à décortiquer les législations suédoise, allemande, néerlandaise. J'ai développé une expertise sur l'écart entre texte législatif et application terrain.
J'ai piloté une étude qualitative sur 400 joueurs européens pour comprendre leurs critères de choix d'opérateur. Les résultats ont contredit la plupart des idées reçues du secteur : le bonus n'était jamais le premier critère, mais la perception de fiabilité au retrait.
Aujourd'hui, je travaille en indépendant pour des opérateurs, régulateurs et cabinets juridiques. Mon rôle : traduire les contraintes réglementaires en décisions produit, et transformer les intuitions stratégiques en protocoles d'analyse mesurables.
Je travaille avec des opérateurs qui veulent comprendre pourquoi leur stratégie ne produit pas les résultats attendus. Avec des régulateurs qui cherchent à évaluer l'impact réel de nouvelles mesures. Avec des investisseurs qui veulent distinguer signal et bruit dans un marché saturé.
Si vous avez une question précise sur un marché, une régulation, ou un comportement joueur inexpliqué, contactez-moi. Je réponds à tout le monde.